L’Univers est vaste. Albert Einstein (1879 – 1955) n’affirmait-il pas :
«Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine.
Mais en ce qui concerne l’Univers, je n’ai pas encore acquis la certitude absolue.»
Pour qu’Einstein en soit venu à associer, dans la même déclaration, la bêtise humaine et l’Univers, il fallait que ce dernier soit incommensurablement grand. Ce qui rend notre tâche d’autant plus ardue. Pourtant, vouloir y localiser La Pommerie, lieu béni qui regorge d’oiseaux, n’est pas oiseux. Pour y parvenir, aidons-nous de la science
La grandeur de l’Univers
L’Univers visible serait de forme sphérique et d’un diamètre de 26 800 000 000 d’années-lumière. Cette estimation est très conservatrice. Elle est déduite du fait que la galaxie la plus distante jamais observée serait GN-z11, dans la constellation de la Grande ourse, située à 13 400 000 000 d’années-lumière, ce qui donne la mesure du rayon de l’univers visible.
Comme on le sait : 2 rayons (de cercle ou de sphère) = 1 diamètre. Bref c’est plusieurs fois l’aller-retour entre le vignoble et l’enclos des chevaux de La Pommerie. Et l’Univers est en expansion! Et la vitesse de cette expansion est de 22 kilomètres par seconde par million d’années-lumière! De quoi donner le vertige aux hypersensibles.
Il y aurait 100 millions de milliards de galaxies dans l’Univers. Une galaxie comme la nôtre, bien ordinaire avec ses 100 000 années-lumière de diamètre, compterait entre 100 et 400 milliards d’étoiles. Tout ça encombré de planètes, de satellites, de débris, de comètes, de poussière interstellaire, de matière et d’énergie sombres, de particules et rayonnements divers et j’en passe. La Pommerie, centre écologique et naturiste, s’y trouve quelque part, mais où?
La connaissance de l’Univers
Nos connaissances actuelles de l’Univers résultent de l’accumulation et surtout de l’intégration de connaissances acquises depuis la parution de De Revolutionibus Orbium Coelestium (Des révolutions des sphères célestes) de Nicolas Copernic (1473 – 1543) médecin, mathématicien, astronome et chanoine. Copernic y délogeait la Terre de sa position au centre du Monde connu en son temps pour la remplacer par le Soleil autour duquel tournait désormais tout le reste. L’héliocentrisme se substituait au géocentrisme. C’était remettre en question la position de l’Église, soutenue par un obscurantisme fanatique à toute épreuve. Copernic prit des dispositions pour que son ouvrage, terminé vers 1530, ne soit publié qu’après son décès, car il craignait, en le publiant de son vivant, de finir sur le bûcher. Heureuse époque où l’on ne mourait pas de froid.
Puis on découvrira qu’il n’y a rien de fixe et le Soleil à son tour perdra sa place au centre du Monde pour devenir une étoile comme tant d’autres orbitant autour du centre d’une galaxie, la Voie lactée. Puis la Voie lactée deviendra une galaxie parmi tant d’autres. Et on s’apercevra que l’Univers est en expansion. Entre temps on aura appris à mesurer les âges et les vitesses de déplacement des objets célestes et leurs distances à nous, déduit les trous noirs, le Big Bang, la matière et l’énergie sombres, découvert quelques milliers d’exoplanètes et tant d’autres choses.
Oui, mais La Pommerie me direz-vous ? Patience, ça s’en vient.
Le champ profond de Hubble
24 avril 1990, on assiste au départ de la navette spatiale Discovery portant dans sa soute le télescope spatial Hubble. Le bébé est quand même d’une masse de 11 000 kg, doté d’un miroir principal de 2,4 m de diamètre! On le met en orbite. Dès la mise en service, problèmes! Diantre! Le diagnostic tombe le 2 juillet : le miroir primaire est trop plat à sa périphérie de 2 microns, eh oui 2 misérables microns (0,002 mm)! Sacrebleu! Le télescope sera réparé, et bien réparé, dans l’espace, au cours de la première mission spatiale de 1993. Et depuis il nous mène de découverte en découverte, repoussant, entre autres, les limites de l’Univers visible.
Les savants se bousculent aux portes pour obtenir du temps d’observation avec le télescope. On se l’arrache. On finit par céder à la demande de petits rigolos qui veulent orienter le télescope vers un point vide de l’espace, juste pour voir si on pourrait quand même y détecter quelque chose. Mais on a besoin d’un temps d’exposition long, au cas où quelque chose se manifesterait.
L’expérience a lieu en 1996, du 18 au 26 décembre. Hubble vise un point dans la constellation de la Grande ourse, point pas plus grand que 1/28 millionième de la surface du ciel (l’équivalent d’un grain de sable tenu à bout de bras)! Et là, étonnement : apparaissent quelque 3 000 galaxies dont la lumière après avoir circulé pendant plus de 10 000 000 000 d’années dans l’espace est venu frapper le miroir collecteur de Hubble, presque photon par photon. Émerveillement. C’est ce qu’on appelle le «champ profond de Hubble» (Hubble Deep Field, pour les dyslexiques). Et quel beau champ profond c’est!
On va répéter l’expérience dans d’autres directions, en 1998, puis en 2003–2004, en cherchant chaque fois à pénétrer l’espace plus profondément. On obtient tour à tour le «champ profond de Hubble Sud» (Hubble Deep Field South), puis le «champ ultra-profond de Hubble» (Hubble Ultra Deep Field), puis, à partir d’une petite partie de ce dernier, le «champ extrêmement profond de Hubble» (Hubble Extreme Deep Field, toujours pour dyslexiques). Plus de surprise, ça fourmille de galaxies, l’Univers est uniforme. Pas d’erreur, l’Univers visible est immense et vertigineux!
Ouaou!
Et La Pommerie dans tout ça
L’Univers est immense. Et quelle que soit la direction dans laquelle on regarde, on arrive au même constat : nous sommes à égale distance de tous les points que l’on peut situer à la limite de l’Univers visible. Ce qui nous place au centre, d’où cet énergumène de Copernic essayait de nous déloger il y aura bientôt six siècles. La réponse à la question posée en titre de ce blog est :
LA POMMERIE EST AU CENTRE DE L’UNIVERS. Et vlan !
Cela est vrai pour nous. Mais qu’en serait-il pour un observateur intelligent situé ailleurs dans l’Univers? Nous n’avons aucune preuve de l’existence de la vie ailleurs dans l’Univers, encore moins de la vie intelligente. Mais imaginons qu’aux confins du Monde visible on pointe un télescope en direction de La Pommerie, appelons-le Rubble pour le distinguer du nôtre, qu’y verra-t-on? Et si ailleurs une intelligence plus avancée encore que la nôtre (ce qui ne doit pas être bien difficile, comme le suggère le débat politique) pointe elle aussi un télescope super-hyper-puissant en direction de La Pommerie, appelons-le Bubble pour le distinguer des deux autres, que révèlera-t-il? Il révèlera le Beauchamp profond de Bubble (Bubble Beautiful Deep Field, pour les Extraterrestres), en l’honneur du propriétaire de la Pommerie.
Conclusions
- Il est superflu de chercher le Paradis dans l’au-delà puisqu’il est là au centre de l’Univers. Ce paradis, c’est La Pommerie, centre écologique et naturiste.
- Le mot CENTRE dans la désignation de La Pommerie, centre écologique et naturiste, n’est pas usurpé. C’est le seul terme apte à refléter avec exactitude la position de La Pommerie dans l’Univers.
- La Pommerie n’est pas accessible qu’aux seules personnes bien nanties puisqu’on y croise des gens souriants et même rieurs qui y vivent dans le plus total dénuement.
-
Les membres de La Pommerie (et non les raéliens) sont les plus aptes à accueillir sur Terre d’éventuels Extraterrestres. À preuve : à l’intention de ces derniers, on a fixé à la sonde spatiale Pioneer 10, lancée le 3 mars 1972 et voyageant maintenant dans l’espace intersidéral, et qui était jusqu’alors l’appareil le plus complexe conçu par l’Homme, une plaque, sorte de carte d’invitation pour Extraterrestres, qui montre Sapiens et sa compagne, eux dans le plus simple appareil, qui se trouve être aussi l’habit usuel à La Pommerie. Cette précaution évitera à nos éventuels visiteurs le choc d’un dépaysement au moment de la prise de contact.
En attendant cette heureuse rencontre, sachons donc jouir du privilège que nous avons de pouvoir séjourner à La Pommerie avec, en prime, la satisfaction de nous y savoir au centre de l’Univers.